Le titre est peut être sévère mais c'est la qualification exacte qu'on donne à un beau parleur qui ose ouvrir sa gueule pour soit disant donner des leçons aux journalistes.
je rejoins l"idée du blogueur Momar car il représente ma bouche. j'ose dire comme lui que "’jai été outré de constater qu’aucune autorité de la République, politique ou religieuse, ni dans le gouvernement encore moins dans l’opposition, ne s’est émue des déclarations provocantes de Mbaye Pekh à l’endroit de la presse. Je ne comprends pas non plus le mutisme du Synpics à ce sujet.
Il y a des personnes dont le silence rendrait un grand service à la République, en particulier à la communauté mouride, qui se passerait volontiers d’individus dont la tortuosité est le deuxième nom. Ces beaux-parleurs qui vivent aux dépens de leurs semblables, et qui font de leur vie un lèche-béotisme sans fin. Lorsqu’on est « responsable », et qu’on a la chance de côtoyer des khalifes généraux et autres leaders d’opinions, on se doit de mesurer son langage, d’éviter de verser dans l’excès de zèle, et surtout, de dresser les citoyens les uns contre les autres. Avec tout le respect que l’on doit aux aînés, force est de noter que les dernières déclarations du « griot de l’alternance » à l’endroit de la presse, ne sont que pure provocation, une apologie de la violence et un appel à la haine.
Car appeler des citoyens à lever la main sur d’autres citoyens, quel que soit le prétexte, relève de l’irresponsabilité voire de m’immaturité. Dans un pays qui se respecte, monsieur aurait été entendu et invité à retirer ses propos dans les plus brefs délais avant de présenter des excuses. La presse, comme n’a de cesse de le rappeler Diatou Cissé, a ses tares, comme tous les corps de métiers.
Ce n’est pas pour autant qu’elle se laissera dicter des leçons de déontologie par une « machine à répéter » qui a fait de la flatterie et du verbiage son gagne-pain, et qui se permet de proférer des menaces verbales et de promouvoir la violence et la haine à l’endroit d’une profession. Comme quoi, la sagesse, des fois, n’a rien à voir avec l’âge, ni avec les cheveux grisonnants.
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